Premier Mai, Fête des travailleurs.

Publié le par Marie José CAYZAC

Le premier mai est biensûr symbole des petits fleurs blanches odorantes vendues par les marchands aux quatre coins des rues et qui a une valeur symbolique pour la communiste que je suis... C’est une tradition de contact et de lien.

 

Mais au delà du muguet, qui je l’espère portera bonheur à chacun d’entre vous, il serait bien regrettable d’oublier le vrai sens de la fête du travail.

C’est en Juillet 1889, que l’international socialiste réuni à paris lors de l’exposition universelle décide de faire du 1er Mai une grande journée de manifestation des travailleurs afin d’obtenir la réduction du temps de travail hebdomadaire. En 120 ans, le temps hebdomadaire légal de travail a diminué de 13 heures (35h-48h). Au vue de l’amélioration des technologies c’est peu! Cette tradition se perpétue à travers les décennies, et en 1891 les manifestants de Fourmies sont victimes d’une fusillade par la police. Il y aura 9 morts.

Ce drame enracine plus profondément encore cette tradition.

Aujourd’hui la fête du travail garde toute sa signification; Le travail lui même est remis en cause. Le nombre de  chômeurs ne cesse de s’accroitre. Les salariés travaillent plus, sans salaire supplémentaire, et désormais la retraite est remise en cause!

Les manifestations du 1er Mai ont donc toute leur place dans notre vie politique et sociale.

 

Argenteuil avait pour une nouvelle édition décidé de reconquérir les berges de Seine. Un moment agréable qui permet de gouter aux joies des bords du fleuve. Belle fête conviviale, réussie, et même le temps avait accepté d’être de la partie.

Juste un regret : Que cette fête ait lieu simultanément avec une manifestation profondément ancrée dans les valeurs de la gauche française... Un phénomène atypique dans les villes dirigées par la gauche qui en principe libèrent ce calendrier!

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