Pose de la première pierre de la résidence Raymond et Lucie Aubrac, à Bezons

Publié le par Marie José CAYZAC

C’est avec bonheur que j’ai assisté à la pose de la première pierre de la résidence HLM Raymond et Lucie AUBRAC à Bezons. Résidence de AB Habitat qui se composera de 32 logements et qui enter dans le cadre de l’opération ANRU démolition reconstruction. C’est enfin un processus inversé ! Celui qui a consisté durant des années, à Argenteuil, de démolir et de reconstruire. Les prétendues reconstructions étant le plus souvent des réhabilitations de logement enseignant. Les maires des deux communes Philippe Doucet et Dominique Lesparre ont dans leur discours souligné le désengagement de l’état en matière de logement social. Dominique Lesparre a pointé de façon précise les financements de ces opérations dont les aides de l’état sont en constante diminution. On a beau verser des larmes de crocodile lorsque l’on représente l’état ; cela ne suffit pas. J’ai envie de dire : des actes ! Il faut bien reconnaitre qu’en la matière le Président de la république est plus prompt aux effets d’annonce.

 

Les demandeurs de logement de Bezons et d’Argenteuil ne peuvent se contenter de promesses. Ils ont besoin de faits concrets. Cette construction en est un. A noter que la région devrait participer pour une somme importante à ce programme. Celle-ci n’étant pas encore votée, cela ne me permet pas de donner plus de précisions, mais j’y reviendrai.

La crise du logement est la plus grave que notre pays ait connu depuis l’après guerre. Certes il se construit des logements mais lesquels et pour qui ?

De nombreux investisseurs spéculent sur le logement. Ces logements qui permettent pourtant aux propriétaires de bénéficier d’importantes réductions d’impôts et qu’ils louent à des candidats au logement social en attente. Ces fonds n’auraient ils pas vocation à abonder la construction massive de logement HLM ? Les communes qui transgressent la loi en étant sous le seuil des 20% de logements sociaux peuvent elle continuer leur sélection impunément ? C’est indécent.

Je reviendrai sur la politique d’expulsion mise en œuvre qui jette à la rue les plus faibles, ceux qui n’ont pas les ressources pécuniaires, mais aussi mentales, pour garder leur seul lien sociétal, leur toit… A moins que l’on ne reconstruise les bidonvilles, et enferme tous ceux qui ne sont pas exactement aux normes sociales !

 

 

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